INTERVENTION DE S.E. L’AMBASSADEUR MAURIZIO ENRICO SERRA A’ LA 187 SESSION DU CONSEIL EXECUTIF DE L’UNESCO

Madame la  Présidente du Conseil Exécutif,
Monsieur le Président de la Conférence Générale,
Madame la Directrice Générale,
Chers Collègues,


L’Italie souscrit pleinement au discours prononcé par Monsieur le Délégué permanent de la Pologne, au nom de l’Union Européenne et de ses Etats membres. Cette déclaration insiste sur les valeurs auxquelles nous adhérons et reflète nos positions sur des sujets importants, qui sont au cœur du mandat de notre Organisation.

La crise économique internationale  – dont les effets négatifs ne sont malheureusement pas terminés - ne met aucun Gouvernement à l’abri de mesures restrictives et d’austérité. L’UNESCO, comme toutes les Institutions internationales ne peut pas faire exception à cette règle et doit limiter au strict minimum les dépenses  et maximiser leur rendement, dans un souci accru de responsabilité. Dans ce contexte, la situation financière de l’Organisation nécessite d’être suivie avec la plus grande attention par toutes les Délégations.

Cette session du Conseil Exécutif, à la veille de la 36ème session de la Conférence Générale, représente la phase finale de préparation du prochain exercice biennal. Nous sommes appelés à recommander à la Conférence Générale le projet de Programme et Budget pour 2012-2013. Le nouveau 36 C/5 qui nous est proposé, revu à la baisse par rapport à la proposition précédente, avec un plafond de 653 millions de dollars, tient compte en grande partie des souhaits exprimés par le Conseil Exécutif et va dans la bonne direction. Le nombre de résultats escomptés a été réduit pour tous les grands programmes avec une orientation programmatique et une chaine de résultats plus claires et mieux ciblées. Nous pouvons, par conséquent, appuyer globalement cette nouvelle proposition qui doit permettre à l’Organisation de s’acquitter de ses taches et de continuer à remplir un rôle majeur dans les domaines de l’éducation, des sciences exactes et humaines, de la culture et de la communication.

Toutefois, l’Italie se trouve obligée de relever un déséquilibre persistant en faveur des frais administratifs au détriment des activités. Par rapport au précédent biennium, cette proposition de C/5 affiche une augmentation des dépenses liées au personnel, qui à présent constituent bien plus que le 60% de l’enveloppe. Nous comprenons l’exigence de trouver et de fidéliser un personnel à la hauteur des compétences et des responsabilités de l’UNESCO. Une stratégie de réforme efficace doit néanmoins procéder de pair avec une transparence accrue propre à la gestion du personnel et au processus de recrutement : les délais de décision sont encore beaucoup trop longs pour attirer l’intérêt de candidats d’excellence, alors que le marché du travail est très rapide et la concurrence entre compétences très serrée.

Madam Chair,

We would like to express full appreciation for the efforts deployed by the Director General in order to achieve a long lasting and coherent set of reforms, based on the recommendations of the External evaluation and of the Ad-hoc working group. The reform of field offices and the new strategy for partnership, to name these two important elements, clearly demonstrate the intention of the Secretariat to move forward, in the direction of change. We have still a long way to go, but rest assured, Madam Director General, that this Delegation follows you in this direction, and will support you along the road.

Since the beginning of her mandate, the Director General has shown not only a deep commitment to the goals of UNESCO, but a vibrant and pugnacious attitude to enhance the visibility of our Organisation both in the U.N. family and in the international arena. We commend her and her very able team in doing so, and urge her, and them, to do even more. We are, and increasingly will be, judged on the merit of our results. We live in a world where to exist means to be able to communicate in a very crowded information environment. If some of our endeavours should follow the golden rule of quiet diplomacy, other unquestionable achievements of UNESCO deserve to be better known and understood by Governments and Parliaments, medias and public opinions at large. In doing so, we will fulfil our mandate and continue to gain friends all other the world for UNESCO, despite the present difficulties, and, hopefully, overcoming them.

Thank you, Madam Chair.